le commencement

ILs marchèrent dans la ville arpantant les rues, arrivés chez eux, Saru s'assit sur le canapé, Sokka servit du gateau et tendit l'assiette à Saru qui le remerciat d'un petit hochement de tete. Sokka s'approcha doucement de Saru et l'embrassa sur le front, dans le cou, des petits bisous tendres, Saru lui mangeait son gateau en apréciant la saveur!
Quand le festin fut terminé, Saru donna un baiser sur le front de Sokka et lui dit, je vais prendre l'air puis il sortit sur le balcon. Il s'alluma une cigarette et s'appuya sur la rembarde, un homme tout e noir vétu apparut à ses cotés. Il tendit un tas de feuille à Saru et dit d'une voix ferme "voici les résultats de vos examens". Saru attrapa le petit dossier tout en congediant pôliment l'homme en noir.
Il jeta sa cigarette et regarda rapidement le dossier pour s'arreter à la dernière page. Saru lisa tristement, il s'y attendait, il l'avait sentit, il y a beaucoup de magie dans ce monde, mais une maladie incurable reste une maladie incurable, et rien ni personne ne pourrait y changer quoi que ce soit. La mort approchait à grand pas, à très grand pas. Saru referma le dossier, rentra dans la pièce passa devant Sokka et alla dans la chambre en disant simplement "je vais travailler". Il s'assit devant son bureau, posa les feuilles devant lui, et se mit à reflechir, comment allait-il faire, il avait tant de chose à faire encore, pour l'organisation, mais surtout, pour Sokka... Il conclut très rapidement qu'il ne dirait rien à son amant, qu'il allait regler le maximum de choses avant sa mort, afin de faciliter l'avancement de l'organisation. Il pensa aussi à Orion, cet homme qui lui avait tout pris et tout donné, à quel point il serait heureux d'apprendre la mort de Saru.
Il pensa à Sokka qui devait etre à ce moment meme dans la cuisine en train de se préparer des petits plats en chantonnant. Il pensa à tout le monde et à personne en meme temps, il se perdait dans ses souvenirs, ne savait plus trop à quoi penser. une larmeprit vie au coin de son oeil et vint mourir le long de sa joue, c'est la vie en conclu simplement Saru.

Sokkâ mit un peu de temps à réagir, regardant tout simplement Saru avec tendresse. Puis il se décida d'attraper sa main et de se lever, emportant le sac avec lui. Il ne lâcha pas la main de Saru, de peur qu'il parte on ne sait ou.
Ils prirent enfin le chemin de la maison, mais dans la main.

Saru regarda le ciel grisé, un temps de pluit s'annoncait, il se leva alors en tendant une main vers Sokka "On rentre à la maison".

Sokkâ ramena devant eux le sac comprenant le gâteau qu'il avait prit soin de porter jusque là. Il ouvrit le sac, en découpa une part ( oui parce qu'il avait aussi emmené un couteau XD ) puis s'arrêta un instant.

"Euh ... On le mange ici ou tu préfère t'installer ailleurs ? "

Il était sur la pelouse, certes, mais à l'extérieur, sur une herbe assez humide et il faisait assez froid quand même.

Saru le regarda avec un sourire doux et répondit simplement "oui"

Après un moment de flottement, Sokkâ prit la tête de saru entre ses mains, pour le regarder. Il se sentait toujours coupable d'être un bon à rien, de l'avoir fait pleurer... Il s'en voulait tellement. Voir pleurer Saru pour X raisons, ça, ça ne le dérangeait pas ... Ou du moins, c'était un de ses moments à partager malgré tout. Mais de savoir que c'était lui qui était la cause de ses larmes le faisait se détester tout seul. Vraiment.
Il passa son pouce sous ses joues, séchant les dernières larmes de Saru puis il pencha doucement la tête.

"Vraiment .... Je t'en pris pardonne moi."

Il déposa un baiser sur le front de Saru, le reprit dans ses bras puis relâcha son étreinte.

"ça te dirais de manger le gâteau ? "

Fit il avec un petit sourire.

Saru et Sokka resterent longtemps dans les bras l'un de l'autre, jusqu'à que l'on entende un grondement dans le ventre de Saru.... il avait faim.

Sokkâ enlaça Saru, avec tendresse. Douceur amère. Il avait l'impression que finalement, ils aimaient s'entre blesser, pousser jusqu'au limite pour voir jusqu'où ils tiendraient dans leurs retranchement. Malgré ça, Sokkâ l'aimait, ça en devenait presque morbide.
Il le serra. Il le serra contre lui, le lançant pleurer, à l'abri des regards indiscrets. Il voulait garder ses larmes, rien que pour lui. Oui, vraiment morbide ...
Il fourra son propre visage dans le creux du cou de Saru, soufflant désespérément, de manière inaudible, pour que personne à part Saru n'entende :

"Je t'aime Saru, je t'aime, Tu peux pas savoir à quel point je t'aime ... Je t'aime à m'en faire mal ... Je t'aime ..."

Il continua avec ses "je t'aime" à répétition ... Il avait l'impression de se libérer un peu de tout ses "je t'aime " qu'il ne lâchait presque jamais et qui commençait le lui peser ... A l'endolorir, à le massacrer de l'intérieur. Il était vraiment maso ... Ou du moins il en avait l'impression. Mais il ne se lassait pas : une douleur non physique, invisible, mais tellement chaude

Saru s'effondra dans les bras de Sokka, chercha se bras protecteur pour les passer autour de son corps, il le supplia "pardonne moi, peut etre que je t'en demande trop" il resta là, à sangloter, dans les bras de son bien aimé, il savait son amour, il conaissait ses sentiments, mais parfois, le dire était un tel complement.....
Saru aimait Sokka,
Sokka aimait Saru,
c'était clair sans vraiment l'etre, certaine paroles manquaient, commen une frustration perpetuelle....

Sokkâ s'en voulait terriblement. Il s'en voulait d'avoir fait pleuré Saru. Il s'en voulait de sa gaucherie, de son manque de tact, de sa timidité qu'il ne contrôlait pas. Il tressaillit en entendant Saru lui dire qu'il le détestait.
Il s'agenouilla doucement face à Saru, dépité.

"je t'en pris Saru .... Pardonne moi ... Je suis pas doué ... Je réfléchis trop et en plus je réfléchis mal ... Je suis vraiment bon à rien ... Alors ... Je me demande parfois pourquoi tu reste près de moi ... Alors que ... Que je suis comme ça ... Je crois que ... Non, j'en suis sure ... J'ai un problème de confiance en moi ... j'ai juste peur ... Peur de t'ennuyer ... J'ai pas grand chose à te dire ... En se moment j'ai pas non plus les bons mots pour te faire parler, ni rire .... S'il te plait pardonne moi, pardonne moi s'il te plait .... "

Culpabilité. Il avait l'impression de s'enfoncer davantage. Il avait l'impression qu'au moindre mot qu'il décochait il désespérerait encore plus Saru. Dénudé. Voilà comment il se sentait.

"S'il te plait pardonne moi, sincèrement ... Je t'aime plus que tout ... Tu peux pas savoir à quel point ... Je ... Tu obsède mon esprit ... Tu me hantes ... Tu tiens une tel place dans mon esprit ... Si je ne le dis pas ... ce "je t'aime" , c'est parce que ça me semble tellement évident. Je me dis, à tort, que tu le sais très bien et que ça n'a pas besoin d'être dit ... Je t'en pris, pardonne moi ... Je ne pensais pas à mal.
Je n'hésite pas sur mes sentiments crois moi, non ... Je ... "

Pourquoi il parlait autant ? Il se sentait si confus. Il pensais sincèrement que Saru avait comprit tout ça, qu'il savait, qu'il en était parfaitement conscient. Il aurait voulu que tout ses "je t'aime" , il les ai vu dans ses gestes, dans ses regards, dans sa manière d'agir avec lui et lui seul ... Il aurait voulu que leurs complicité soit tel qu'ils les lieraient malgré les non dit ... Sokkâ pensait vraiment en être arrivé à là et il se sentait profondément triste de constater qu'il s'était à nouveau trompé.
"Se tromper " ... Il pensait qu'il se trompait vraiment beaucoup trop.
La seule chose qu'il savait, dont il était sur, c'est des sentiments qu'il avait. Là, il ne se trompait pas et pour cause, il s'était bien longtemps posé la question : "et si je me trompait sur mes sentiments" et à chaque fois, quand il avait fini sa conversation avec lui même il trouvait cette question stupide parce qu'après il ne voulait qu'une chose: être près de Saru, l'avoir contre lui, l'embrasser, le choyer, lui faire l'amour, le voir, lui dire qu'il l'aime .... Et ça, il ne le faisait pas.

Il resta planté là, devant Saru, à genou, à le regardé pleuré, se disant qu'il était trop misérable pour le prendre dans ses bras, se disant que s'il essayait Saru l'enverrait balader.

"S'il te plait Saru... Viens dans mes bras ... Viens contre moi ... Si tu veux pas, je peux comprendre après tout ... Mais, j'ai besoin de toi ... Tu es la seule personne dont j'ai besoin .... S'il te plait ..."

Saru ne lachait pas Sokka des yeux, il le regardait sechement, toujours, puis se geta sur lui et lui décrocha un point en plein visage qui eu pour effet de l'envoyer balader deux metre plus loin. Les yeux larmoyants, Saru regardait toujours Sokka dans les yeux, il se plaça devant lui, l'attrappa par le col et le frappa de nouveau, et une fois de plus, Sokka ne se défendait pas, il criat "je te déteste, je te déteste", il le frappa encore et encore, les larmes coulaient le long de ses yeux "pourquoi" criat-il, "pourquoi"
Saru, le souffle haletant, tomba à genoux devant Sokka. Les larmes coulaient dans les yeux "moi je t'aime, simplement, alors pourquoi, pourquoi c'est si dur pour toi, pourquoi t'es pas capable del e dire naturellement, pourquoi tu te pose tant de question avant de me dire ça? par obligation? par dépit? est-ce que tu m'aime vraiment? est-ce que tu ne te mens pas à toi meme? je veux juste que tu me le dises, doucement, gentillement.... POurquoi tu peux pas faire ça? hein? JE TE HAIS QUAND TU HESITES!" Saru se sentait si fatigué d'attendre ces paroles qui ne sortaient jamais, d'attendre ces paroles claires et pures, comment pouvait-on se lasser d'une telle formule....? Comment Sokka pouvait croire tout ça? POurquoi?
Saru se tut, il lacha le regard de Sokka, regarda le sol, les larmes tombaient sur les graviés
Il se sentait si vide.....

Sokkâ avait regardé Saru avec stupeur. Il entendit le coup porté par Saru, devina qu'il allait partir par la fenêtre. Puis quand le silence revint dans l'appartement, Sokkâ laissa tombé sa tête sur le comptoir.

" " moi aussi " c'est pas une réponse ........ Putain .... Je crois bien que je suis le bel enfoiré que cette terre est porté ..... "
Il resta immobile, perdu dans ses pensées, un cœur meurtrit par les paroles de Saru ... C'est pas sa faute à lui, s'il avait du mal à s'extérioriser à l'oral .... Il préférait les sous entendu, certes, qui voulaient tout dire, mais des "je t'aime" indirectes.

"Ça sonne pas bien "Je t'aime" .... "

Mais apparemment c'était la seule formule qui puisse marcher vraiment. Il resta boudeur, la tête appuyé contre la table, regardant le vide.

"Qu'est ce que je fais ? J'essaie de le retrouver sachant que j'aurais une chance sur mille de tomber sur lui ou je l'attends avec une surprise ? "

Il détourna les yeux vers le four qui gardait le gâteau au chaud, le fixa sans aucune pensées particulière ... Puis il inspira profondément, se leva avec énergie, prit son manteau et ouvrit la porte fenêtre du balcon. C'était un vampire après tout non ?
Il connaissait son odeur, son sang circulait dans ses veines ... Son instinct de chasseur pourrait peut être le guider ...

" pourquoi pas essayer ..."

Il ferma les yeux, sauta dans le vide, se transforma. Ses crocs s'allongèrent, de sortes de griffes remplacèrent ses ongles, ses yeux qu'il avait réouvert, s'était paré d'une teinte jaune flamboyante. Il se redressa après sa réception. Il paraissait un peu .... En colère ....
Contre Saru ? Non ... Pas vraiment .... L'impatience de Saru, il l'a connaissait, il ne pouvait pas lui en vouloir parce qu'il savait ce que Saru attendait et il n'avait pas fait ce que celui qu'il aimait tant ait voulu qu'il fasse ... Ou plutôt qu'il dise...
Non il était énervé contre lui même ... Lui incapable de franchir un pas, lui incapable de dire 3 simples mots, incapable de retourner ses paroles alors que Saru lui avait dites, lui incapable de protéger Saru, d'éloigner Orion .... Parfois il se demandait ce que Saru pouvait bien trouver à ce vampire incapable.

Il laissa sa culpabilité de côté. La nouvelle mission du jour, c'était retrouver Saru ( comme d'habitude quoi , se dit il en s'apercevant que Saru le fuyait sans arrêt ses derniers temps ... ).Il se laissa guider par son instinct, tournant les rues, les ruelles, s'enfonçant dans la foule qui ne remarquait même pas son état presque second. Il croisa un gars qui semblait porter sur lui l'odeur de Saru ... Ils ont du se percuter, se disait il tout simplement. Il jeta néanmoins un regard involontairement froid sur le gars qui, lui, n'avait pas du tout remarqué Sokkâ.
Il continua sa route, tourna encore quelques rues et déboucha sur un parc.
Saru était là, il le sentait.
Il chercha des yeux.
Trouvé.
Sokkâ se calma, reprit son souffle. Crocs, griffes et yeux reprirent leurs formes initiales.
Il s'approcha doucement vers un Saru à la mine maussade. Tremblant ...
Sa culpabilité et sa honte faisait à nouveau rougir ses joues, mais il avança. Il s'arrêta juste devant lui, debout, avec un air de coupable sur le visage.
Il ouvrit la bouche voulant dire quelques chose, rougit trois fois plus, referma la bouche, déglutit. Il osait pas le regarder dans les yeux ... Son cerveau surchauffait comme d'habitude, tourmenté par lui même qui s'encourageait à prononcer la formule de but en blanc.

* Non soit sérieux Sokkâ ... Tu vas quand même pas dire "je t'aime" seulement quand il est au bord de l'agonie ! T'es vraiment trop con mon pauvre vieux ... Dit lui tant qu'il n'y a rien d'important qu'il se passe ... On a l'impression que tu le dis seulement quand tu penses que c'est la dernière fois que tu vas le voir ou encore pour juste lui redonner du courage .... C'est pas que tu penses ... Tu l'aimes, à tout moment, quoi qu'il arrive, même quand rien n'arrive justement ... *

Bref beaucoup de choses se confrontaient dans sa tête ... Il réfléchissait trop quoi ...
Il essaya de ne plus penser, de n'écouter que ce qu'il ressentait ...

"Saru ... Je t'... " Il regarda Saru droit dans les yeux, ses yeux noirs ...
"Je t'aime"

Il ne pu plus détacher son regard de ses yeux là mais il rougissait, toujours autant.

"Je t'aime, voilà ... Je te le dis, à toi et rien qu'à toi, Je t'aime, je t'adore, je t'admire, je t'adule, je te vénère ... Mais avant tout je t'aime. Je le dis parce que je veux te le dire ... Parce que je pense qu'il faut que je te le dise en face pour que tu comprennes Je t'aime ! Et puis si ta pas comprit encore, bah je te le répète : Je t'aime. Mais c'est stupide de te le dire pour que tu comprenne, parce que tu le sais déjà espèce d'idiot ! Je t'aime. "

Il pensait qu'en fait il pouvait le répéter encore ...

" Mais si je le dis trop ... Cette formule perdra de toute sa magie ... Et je veux pas ... Je veux que, à chaque fois que je le dise, ça te fasse quelque chose et j'ai peur que si je le dis trop, tu t'en lasseras ... J'ai peur que tu te lasse de moi et de mes "je t'aime" ."

Il avait dit ça en restant debout, face à Saru. Il était légèrement fébrile, le cœur battant. Saru remarqua alors qu'il avait apporté un petit paquet ... Qui sentait le gâteau au chocolat.

Saru le regarda alors avec une méchanceté pure, et dit froidement "tu sais "moi aussi" c'est pas une réponse." puis il sortit, la gorge seche, il detestait Sokka lorsqu'il disait ça, arrivé dans la chambre, il frappa de son point dans le mur, y laissant une marque de sang, perdu dans ses pensées, le coeur battant il se répétait "moi aussi, moi aussi, mais merde, ça veut dire quoi moi aussi, ça veut pas dire "je t'aime"...."
Saru sortit par la fenetre et alla s'abandonner dans la ville, arpentant les rues, avec sa colère, il percuta fortement un homme assez grand et ils se retrouverent tous les deux par terre. Saru se sortit peniblement de ses pensées, l'inconnu s'était déjà relevé et lui tendait une main pour l'aider à se relever. Saru eut une hésitation, et attrapa cette main.
Les deux garçons, debouts face à face, Saru en regardant lle sol dit simplement "pardon", rougis par la honte, il répéta "excusez moi," et passa à coté de l'homme pour s'en aller.
L'inconnu attrapa le bras de Saru à la volée et lui proposa d'une voix douce, "je vous offre un café?".
Saru marqua une pose, et dit tout bas "non merci" puis s'enfuit en courant. Il courrut à travers les rues et se retrouva dans un parc, assis dans un parc, tremblant...

Sokkâ rougit. Saru avait pour habitude de solliciter Sokkâ. Il voulait tout le temps qu'il lui dise ses mots ( et Sokkâ avait une timidité prude et quelques peu ridicule qui l'empêchait de dire vraiment ce qu'il ressentait ). Mais au final, Saru ne lui disait pas non plus bien souvent.
Il en fut ravie, son cœur battait avec chaleur.
Il se sentit rassuré et tranquillisé. C'est fou quel effets faisaient Saru sur lui ... Il s'en étonnait toujours mais ne s'en lassait pas.
Il se dirigea vers le bar et s'assit sur une chaise, mit les coude sur celui-ci en reposant sa tête entre ses mains.
L'inquiétude, ça se contrôle pas ... Si on s'inquiète pour une personne, c'est qu'on y tiens. Or, Sokkâ tenait énormément à Saru ... Donc l'inquiétude était proportionnelle.

Il se disait que rien n'était entièrement acquis ... Saru ne serait jamais entièrement à lui ... Il s'inquiétait toujours, pour tout : Primo, leurs "métiers" était très dangereux. Ils risquaient leurs vies souvent et pour Sokkâ cela donnait lieu à de grosses crises d'angoisses. Il ne pourrait pas supporter de savoir Saru mort. Ni même blessé, ni souffrant. Il ne souhaitait qu'une chose : une bonne santé et qu'il vive.

Ensuite, leurs relations. Il essayait toujours de se rassurer en se disant que si Saru lui disait ses mots, ça voulait dire qu'il le pensait réellement et, dans l'imaginaire très développé du vampire, c'était comme une sorte de pacte, une formule qu'il renouvelait à chaque fois que ses mots sortaient de sa bouche.
Évidement, il avait confiance en Saru mais il avait toujours un peu peur de le voir partir loin de lui.
La morsure d'Orion revint aussi tôt à l'esprit de Sokkâ ... Puis des images ou il les voyait ensemble, avant... Et cette jalousie ... ce sentiment de solitude profonde qu'il avait enduré pendant,ce qui lui semblait être une éternité.
Il chassa ça de son esprit et regarda Saru faire ses petits trucs.
Il baissa les yeux, comme un enfant qui oserait pas parler, rougit à nouveau.

"... Moi aussi ..."

Saru avait le bras ballant le long du canapé, d'un paleur extreme, voir meme dangereuse, sa poitrine ne se soulevait plus, il ne respirait plus. son souffle s'était coupé.
Sokka, en s'appercevant de cette éfroyable posture, courru vers Saru et se pencha au dessus de lui en prenant la tete de son amant entre ses mains.
à ce moment là, Saru éclata de rire, et dit, toute en reprenant son souffle, " arretes de t'inquiéter, tu crois quoi? que je vais mourrir pour si peu? dois-je te rappeler que mon corps produit une quantité de sang si importante qu'à peine en bois tu une goutte qu'elle est déjà remplacée par une nouvelle!!??"
Sokka se vexa de la mauvaise blague de Saru, qui se leva du canapé, et qui, en le frolant chuchota doucement "je t'aime."

Sokkâ se décida alors ... Il fallait bien que quelqu'un prenne l'initiative.
Il se leva, se rhabilla rapidement et contourna le bar, arrêta le four, en sauva donc un second de la carbonisation. Il soupira, le regardant à travers la vitre ... ça avait l'air drôlement appétissant ...
"Moins que Saru ..." se surprit il à penser : réflexion stupide.

Il jeta un coup d'œil toujours inquiet sur Saru.

Saru récupérait peut à peu son souffle, il souriait tendrement, appaisé. Car Saru sentait un vide en lui lorsqu'il ne se faisait pas mordre, raviver une flamme dans les yeux de son bien aimé, en manque de ce fluide vital qu'est son sang, il ne pouvait s'en passer, comme une drogue.
coincé par le poid de Sokka, et crever par cet ébat plus que passionné, Saru aurait voulu rester comme ça tout le temps, quitte à laisser cramer le gateau. Il ferma doucement les yeux, comata un peu, attendant que Sokka prenne le relais en cuisine, avant que le gatau ne brule....

Sokkâ crispé, le cœur battant, Sokkâ était comme captivé par cette couleur, ses lèvres, ses cheveux, son odeur, sa peau, cette sensualité qui lui allait si bien ...
Comment résister ? C'est impossible ... Se disait il en lui même.

Il plaça ses mains sur le bassin de Saru, rapprochant celui-ci. Caresses. Beaucoup d'amour, certes, mais contrairement à leurs flirt d'il y a quelques heures, ses mains parcouraient le corps de Saru avec beaucoup plus de passion.
Il l'embrassa. Braise.
Feu rallumé dans le bas du ventre, souffle s'entremêlant ... Ce n'était que le début.
Ils étaient lancés : s'entrelaçant tout les deux, se serrant, s'étreignant à en faire mal.
Les mains de Sokkâ glissèrent sous les vêtements du tentateur, le libéra de ses choses plus qu'inutiles dans ce genre de circonstances, le serra à nouveau contre lui, sa tête collé contre le torse de Saru.
Il entendait son cœur battre avec vigueur.
Il passa une de ses mains sur le visage de Saru, le regarda avec une passion ... Dévorante, l'embrassa, ardemment . Il se consumait sous ses baisers. Baisers qui descendirent peu à peu : Lèvre contre lèvre, lèvre peau, lèvre contre cou, lèvre contre épaule ....
Il s'arrêta un instant. Une vision soudaine : Saru avait était mordu par quelqu'un d'autre que lui. Et pas n'importe qui : Orion.
Cette image l'agaça profondément.... Orion n'avait pas le droit de toucher à Saru ... à SON Saru.
Il l'avait fait.
Il fallait réparer cette impunité.
Sokkâ rétracta un instant ses crocs, devint plus tendre, tenant fermement Saru mais avec beaucoup plus de douceur. Il déposa sa bouche en guise de pansement, là ou la chaire de Saru avait était salit par l'hérétique.
Suçon.
Saru gémit.
Et le vampire aimait l'écouter. Il voulait en entendre plus.
Ses crocs percèrent alors la peau de Saru, lui procurant un autre gémissement et un frisson qui crispa tout son corps : Il resserra son étreinte, s'accrochant avec force à Sokkâ, le souffle haletant de plus belle.
La suite ? ...
Sokkâ renversa Saru sur le canapé, laissant peser tout le poids de son corps sur celui-ci.
Il s'était reprit au jeux passionné : glissa ses mains pour placer les jambes de Saru autour de sa taille.
Fournaise.
Ils s'unirent ... Comme toujours : Saru s'infiltrait en Sokkâ par son sang, Sokkâ entrait en lui par une autre méthode ...

Les crocs de Sokkâ quittèrent la peau de son amant. Même dans un acte aussi passionné, Sokkâ avait fait attention à ne prendre que le stricte nécessaire. Il se refusait à boire d'avantage ... Beaucoup trop dangereux.
Il lécha ce qui coulait sur le corps du donneur trop généreux, détestant le gaspillage ...

Il était toujours couché sur lui, le regardant avec inquiétude et un brin de culpabilité ... Passa sa main dans ses cheveux, le caressant avec la douce tendresse qu'il avait l'habitude d'offrir à cette seule personne.
Après un petit silence, Sokkâ dit à mi-voix :

"Je crois que ton gâteau est près maintenant ..."

Saru, vexé que Sokka se retienne autant s'approcha de son amant, il avait vraiment envie de lui, arracha le coussin des mains de Sokka, se posa à califourchon sur ses genoux et le fit languire, il posa ses levres sur les siennes, mais les retira aussitot. Sokka serrait ses points très forts pour retenir sa transformation. Saru détacha ses cheveux, pour les laisser tomber sur ses épaules. Il se mordit le doigt au sang et vint le placer sur les levres de Sokka. Celui ci ne put empecher sa transformationmais Saru attrapa fermement le visage de Sokka afin qu'il ne put le mordre, car le pire pour lui maintenant, c'était d'etre retenu, il sentait le sang de Saru, il le voyait couler dans son coup, se balader doucement sur sa peau blanche, ses levres entrouvertes, ses joues rougis...

Sokkâ enfonça son visage dans le coussin pour ne rien sentir, se recroquevillant sur lui même.

Saru était là toujours debout, au milieu du salon.
Il se mordit la levre plus profndément, le sang se mit alors à couler sur sa peau, descendant doucement le long de son coup, tachant légerement sa chemise.
L'odeur du sang de Saru presque imperceptible vint froler les narines de Sokka...

Sokkâ plissa les yeux, essayant tant bien que mal de retenir sa transformation.
Il décolla ses lèvres de celles de Saru, s'écartant légèrement, fronçant les sourcils.

"Saru .... C'est vraiment mais alors là vraiment pas raisonnable ça ! Tu dois d'abord récupérer, je te l'ai déjà dis. "

Il ouvrir ses yeux qui avaient prit une teinte jaune-orangé mais qui semblait vaciller au châtain ... Preuve que Sokkâ faisait tout pour se contenir.
Il se répétait en lui même : je peux résister, je peux résister, je peux résister ..... Reste zen Sokkâ, coooool ......

Évidement, il en mourait d'envie ... Une envie à laquelle venait s'ajouter son désir pour Saru ( oui Sokkâ a une libido intarissable envers Saru apparemment lol ) et qui ne faisait qu'accroitre sa faim. Tout était fait pour qu'il cède ....
Il s'essaya sur le canapé, prit un coussin et cacha son visage rouge à l'intérieur.

"T'es vraiment mesquin Saru ! J'ai de plus en plus de mal à me contrôler .... "

Saru sentait le desirs retenu de Sokka, et en eu un petit sourire au levre, alors, pour lui faire céder à la tentation, Saru se mordit legerement et discretement la levre et porta sa bouche à celle de Sokka, une goutelette de sang vint alors se dissoudre à la salive des deux garçons, Sokka sentit son gout ce qui eut pour effet de faire fortement pousser les crocs du jeune garçon, pret à succomber au plaisris de cette chaire.

Sokkâ sourit gentiment, plaçant une main sur sa tête et l'autre dans le bas de son dos, fermant les yeux, sentant l'étreinte de son amant.
Il se sentait soulagé qu'il ait de tels réactions après cette semaine de profond sommeil.

Le visage dans les cheveux noir de Saru, ils sentaient toujours aussi bon, étaient toujours aussi doux, soyeux ... Il se concentra pour pas s'emporter ...
Certes, il ne voulait pas boire du sang de Saru tout de suite : il voulait manger un gâteau au chocolat qui lui réveillait une gourmandise monstre ... Et cette gourmandise se répercutait dans son instinct de vampire. Il vacilla légèrement, serra Saru en faisant abstraction de cet appel qui résonnait au fond de lui.

Saru alla voir l'avancé de son plat, pas encore cuit, Sokka devra encore attendre un peu!
Saru se retourna vers Sokka, l'attrapa et le serra dans ses bras, fort fort, comme une maniere de le retenir, qu'il ne s'enaille jamais... Il sentait son odeur, son souffle, Saru aimait tout ça chez Sokka, son corps à la fois fin et musclé, ses grandes mains, ses cheveux...