le commencement

Les deux hommes se retrouvèrent tous les deux au sol, assommés.
Le jeune homme (qui ne comprend toujours rien à la situation) se releva tant bien que mal...

Sokkâ envoya balader le type qui lui fonçait dedans, en faisant une prise : Il se retrouva sur le dos et Sokkâ appuya sur un point de la nuque à son agresseur.
Puis, dans un autre coup de pied ( retourné cette fois -ci ) , il frappa l'autre au visage avec violence.

Le garde qui avait perdu son arme se jeta sus Sokkâ alors que l'autre essayait de réveiller son "patron".
De son coté, Satsuki s'était retrouvée par terre avec le jeune homme à moitié assomé au dessus d'elle...

"Putain la conne !"
Sokkâ tira le gamin par terre par le col et le jeta sur la fille.
Il donna un coup de pied sur le poignet du garde qui tenait l'arme à la main : ce qui lui fit lâcher l'arme en question.

La jeune fille soupesait la caisse enregistreuse d'un air songeur. Une vieille machine qui avait du faire la guerre (probablement en temps que char d'assaut) et qui commençait à rouiller. Un large sourire se peignit soudain sur son visage, juste avant qu'elle ne lance l'objet à la figure de l'homme au pistolet. Percuté en plein visage, il passa brusquement de la verticale à l'horizontale. Visiblement, il avait quelques heures de sommeil à rattraper.
La demoiselle se mit à sautiller sur place en levant vers le ciel un poing victorieux et s'écria "STRIIIIIIIIIIIIKE !!! Voici la preuve que l'aviation japonaise n'a pas dit son dernier mot !"

Trois hommes arrivèrent devant Satsuki et Sokkâ. Ils avaient formé une ligne à l'entrée de la rue pour empécher les deux fuyards de recommencer leur course en direction des rues fréquentées.
Les deux hommes situés sur les cotés étaient très grands et baraqués et portaient une oreillette, c'étaient des gardes du corps on pouvait aussi voir la forme d'une arme sous leur veste... l'homme au milieu était plus petit et rondouillard, il regarda Satsuki et Sokkâ en ricanant et regarda fixement Satsuki: "Hé bien, salle pute, on est fatigué de courir? je crois bien que ton frère ne t'a pas appris que voler c'est pas très bien... ça va vous valoir à tout deux une grosse punition! Et puisque c'est ton grand frérot qui est responsable de toi et de tes actes, il sera le premier a être puni!" L'homme sortit une arme de sa veste et la pointa sur Sokkâ puis il lui dit "Alors? on fait moins les malins hein?"
Saru balbutia quelques mots: "Sar.... me........ tuer......"
L'homme se mit à rire aux éclats, d'un rire gras, lourd: "HAhahahaha! tu as peur de mourir hein?"
A ce moment un jeune homme entra dans la ruelle, il avait la tête baissée et ne faisait pas du tout attention à la scène qui se déroulait là.... jusqu'à ce qu'il percute un des gardes du corps et tombe sur les fesses. Cette petit bousculade eut pour effet de "réveiller" le garçon qui prit conscience de ce qu'il se passait.
Il regarda l'arme pointée sur Sokkâ et l'homme qui la tenait. Puis il tourna la tête vers le garde du corps qu'il avait bousculé. celui-ci avait dégainé son arme et la tenait à quelques centimètre de la tête du jeune homme qui ne comprenait plus très bien ce qui lui arrivait (faut dire il est un peu à l'ouest!) le jeune garçon était resté assis par terre sans bouger. Il était de taille moyenne, les cheveux mi-longs raides, noirs, détachés (non non on ne se doute pas de qui ça pourrait être...)
Le gros bonhomme en costard n'avait pas bougé d'un poil et dit sans lâcher Sokkâ des yeux:" Tiens, nous avons un invité qui est venu se joindre à notre petite réunion des gens mal élevés, il va falloir le punir lui aussi..."
L'homme eut un grand sourire:" Mais ça n'empêche pas que le grand frère le premier sera puni!"
L'homme s'apprêtait à tirer...

"Non .......... La garce ............... "
se dit - il en lui-même.
Son sourire se figea et un petit rictus palpita sur le coin droit de son sourire.
Il ne pouvait plus faire le moindre mouvement.
" J'ai pourtant joué les bons citadins .... cette fois ..... "
Se dit-il encore.
Puis, une pensée lui vint à l'esprit, presque automatiquement, glaçant tout son corps d'un seul et même coup . Il eut un énorme frisson et se répéta en son fond intérieur :
"Saru .... Va ..... Me ..... Butter ......................................." T_T

(mhhh ... Triste fin pour un début ....)

La jeune fille éclata soudain de rire.
"Ah, c'est comme ça, hein ? Bon, j'ai plus trop le choix, je passe au plan B."
Elle se mit soudain à tirer sur ses vêtements, arrachant plusieurs morceaux de tissus, puis commença à se mettre des claques. Avant que Sokka ait pu réagir, elle saignait du nez et avait plusieurs bleus au visage.

Sokkâ ne lâcha pas son sourire
"Non mais t'es sérieuse ? Tu crois vraiment que je vais faire tout ce que je viens de dire ?! Je sais pas si t'as remarqué mais c'était ironique !
Non, j'ai un bien meilleur plan et ça va arranger tout le monde ! "
Il attrapa la fille par l'oreille l'entrainant à l'extérieur de la ruelle.
"Tu vas faire un petit tour au poste de police.
Je me présenterai, je leurs expliquerai et tout rentrera dans l'ordre.
Non, simplement pour dire que s'il y a bien un truc que t'as pas compris c'est que je connais bien ce quartier et je pourrais m'en sortir comme grand.
Alors que toi, tu vas passer la soirée au commissariat en attendant tes parents...
Désolé ma grande, mais ce genre de conneries c'est plus de mon age !"

"Alors premièrement j'ai pas spécialement envie de laisser la caisse ici, je me suis donné suffisamment de mal pour l'avoir. Et deuxièmement, c'est très vilain de profiter de son statut de grand frère pour forcer sa petite sœur à se changer devant lui. Maintenant si tu permets, y'a la bande des zigotos qui ont deux mots à nous dire et on risque de pas aimer la discussion."

Sokkâ sourit d'un air joyeux
" Mais bien sûr ! Je me bats pendant que toi, tu te fais la malle ... Non ... J'ai une autre idée : On s'en va discrètement en laissant la caisse ici.
Ah ... Non, mauvaise idée ... tout le monde connait ma tronche. Et faut dire que c'est facile à retenir "
Il pointa du doigt ses cicatrices en forme de IX
".... Ah ! On a qu'à se changer ... je te filerais mes vêtements neufs et on pourra sortir tranquillement... c'est bon? ça te va ?"

"On pourrait peut-être en reparler quand on n'aura plus personne à nos trousses ?" suggéra la demoiselle en indiquant du pouce la rue d'où ils venaient et d'où provenaient des éclats de voix peu rassurants. "A moins que mon grand frère adoré soit prêt à me protéger ?" ajouta-t-elle avec un sourire éclatant.

Sokkâ n'en croyait pas ses yeux .
Il resta un moment abasourdi, bouche bée regardant la fille partir à toute jambe.
"Grand frèr .... DE QUOI ?!!!!! "
Son cerveau se mit en marche et il compris l'affaire ...
Il fit un bond en arrière et se mit lui aussi à courir en emboitant les pas de la jeune fille ( de toute façon il avait pas trop le choix ... c'était une impasse ).
"Putain ... ça commence bien .... Saru va pas aimer .... " Se dit-il en lui même.
Il essaya de rattraper la fille et accéléra la course ( avec tout ses achats en main qui n'arrêtaient pas de glisser )
" Pourquoi diable j'ai acheté tout ça ?!!"
Il arriva enfin à la rattraper, l'attrapa par l'arrière du col et l'entraina dans une auter petite ruelle à droite.
Il l'a plaqua contre le mur, se pencha en se tenant les genoux, essoufflé.
Il haleta encore un instant, s'arrêta et la regarda en riant
"Pas mal .... Pas mal du tout même ! Ouf !! ça c'était fun quand même !!"
Il se redressa
"Alors comme ça, petite sœur, on se bourre dans des bars isolés et on se barres avec la caisse ? C'est que c'est pas très saint tout ça ...
Estime-toi heureuse que tu sois tombé sur moi .... "

Celle-ci tenait dans sa main droite une bouteille de saké à moitié vide, et dans la gauche une caisse enregistreuse. Elle avait le regard pétillant mais un peu endormi, et ses joues étaient rosies, visiblement par l'alcool. Elle se réfugia dans le dos de Sokka et s'exclama bien fort "Désolée grand frère, ça s'est pas passé comme prévu !" avant de partir en courant, le sourire aux lèvres.

Cette histoire se déroule à Tokyo.
Aujourd'hui il fait beau. Sokka sort d'un magasin de vêtements pour hommes, il marche dans la rue en respirant l'air frais de la ville... pour atteindre son appartement, il décide de passer par un autre chemin que celui qu'il prend d'habitude... Il entra dans une petite ruelle sombre mais super mimi, après un virage, il tomba sur un cul de sac qui donnait sur un petit bar... Il regarda son reflet dans la vitre du bar; on pouvait entendre un petit brouhaha sortir de derrière la porte... Sokka aimait bien ce genre de petit lieux cosys dans lesquels il pouvait passer des heures à lire au milieux d'inconnus bons vivants sans que personne ne vienne le déranger.
La porte s'ouvrit et une femme en sortit en riant joyeusement; elle avait les cheveux longs d'un blond vénitien attachés en plusieurs couettes.
Sokka se retrouva nez à nez avec cette charmante demoiselle souriante.

Le commencement

Bien, Bien, c'est ici que tout commence... je me présente: je suis le Narrateur (mouahahahaha), c'est donc moi qui vais vous accompagner au fil de l'histoire...

Je vais vous demander une première chose avant de commencer: choisissez une couleur d'écriture personnelle que vous garderez tout au long de l'histoire, ça me facilitera la tache pour savoir qui dit quoi...( par exemple, moi j'ai le rouge!) facile non?

Ensuite je vous interdit formellement l'écriture en abrégé, je veux des phrases compréhensibles pour tous avec le minimum de fautes d'orthographes!

Enfin, cette partie du forum est réservée à l'écriture de l'histoire. Donc à par la petite annexe que vous êtes en train de lire, toute autre suggestions, propositions qui n'ont pas à apparaitre dans l'histoire en elle-même doivent être faites dans les parties du forum prévues à cet effet.

Merci à tous de votre compréhension, nous allons maintenant pouvoir commencer notre aventure dans la joie et la bonne humeur!