le commencement

... quand soudain s'éleva dans son dos une voix qu'il entendait décidément trop souvent ces derniers temps :
"Tiens, mais qui voilà ? ça tombe bien, je voulais te voir !"
Sokkâ du admettre qu'il ne rêvait pas quand la demoiselle qu'il avait croisé quelques minutes plus tôt se retrouva à ses côtés.
"Dis donc, le pull que tu m'as passé, il est beaucoup trop grand ! Et en plus il doit avoir un défaut de fabrication, il gratte horriblement devant. Regarde."
Et sous le regard ahuris de Sokkâ, elle retira le haut pour se retrouver seulement en soutien-gorge, ayant probablement jeté son tee-shirt déchiré un peu plus tôt. Effectivement, son ventre était rougis par les démangeaisons et la peau était recouverte de marques de griffures, ce qui laissait supposer qu'elle s'était grattée frénétiquement. Mais tout ce qu'on pouvait voir depuis la rue, c'était une gamine à demi-nue quasiment collée à lui. Alors que Sokkâ était trop choqué pour réagir, elle s'exclama soudain "Oh, mais t'as acheté un chat ? Il est trop mimi ! Je peux le prendre ?" Et avant qu'il ait pu dire le moindre mot, elle le tenait dans ses mains et le berçait amoureusement. Sokkâ tourna lentement la tête vers Saru pour voir comment il allait réagir.

Sokkâ prit le chaton dans ses mains
" Mais dis moi ... c'est vraie que t'ai mignon ... "
Il lui caressa la tête de son index
"Crois moi sur parole, Tu vas te plaire à la maison .... Saru va bien s'occuper de toi .... Tellement que j'en serrai même jaloux ..."
Il ria de ses propres propos.
Il paya la vendeuse et il s'apprêta à parti ...

En réalité, Saru s'était arrêté quelques mètres plus loin (il n'aime pas qu'on lui cache des trucs...)
Quelques secondes plus tard, une jeune fille blonde avec plein de couettes entra a son tour dans le magasin, Saru, lui, restait planté sur le trottoir, un peu plus loin...

Sokkâ adorait les cheveux de Saru.
"Ah euh ... Saru, j'en ai pour une minute ... On se rejoint à la maison !"
Lança t-il à Saru.
Il attendit un peu qu'il s'éloigne puis entra dans le magasin.

"Toi je sens que t'as encore fait une connerie..." Saru prit l'un des sacs que Sokka tenait et lui dit:" Pour moi non plus rien de spécial, j'ai réglé les problèmes de l'organisation dans la ville voisine".
Saru se mit à marcher le long du trottoir, ses cheveux se balançant au rythme des ondulations de ses hanches

Sokkâ montra les sacs qu'il avait en mains depuis le début de l'histoire (même pendant le combat ! Vous vous rendez compte !?)
"Des bricoles ... Rien de plus .... "
Dit il en souriant. Puis il regarda le chaton, l'air songeur.
"Et ta mission ? Elle c'est passé comment ?"

Saru eut quelques secondes de réflexion avant de comprendre que c'était à lui qu'on s'adressait...Lorsqu'il s'apperçut que c'était Sokka il se remit à regarder les chatons et désigna le noir: "celui là, je l'adore..."
Puis il se releva à la hauteur de Sokka et le regarda droit dans les yeux... Je viens de rentrer de mission... et puisque je ne t'ai pas trouvé à l'appart', je suis parti me promener.... Et toi alors? où étais-tu comme ça?

Sokkâ le vit. Et son cœur se mit à battre dans sa poitrine. Il regarda Saru d'un air attendri puis s'avança vers lui. Il se plaça à ses côté et regarda les chatons.
" Mouais .... Pas aussi mignon que toi je dirais "
Dit-il l'air de rien.
"Qu'est ce qui t'amène par ici, en cette si belle journée ?"

En parlant du loup...Saru était plus loin dans la rue passante arrêté devant la vitrine d'un magasin d'animaux, il regardait d'un air attendrit un petit chaton tout noir qui miaulait en sa direction.

Sokkâ les regarda de haut puis passa son chemin en les ignorant totalement.
Il entra dans la rue principale et disparut dans la foule.
"Bon au final, je m'en serrai plutôt bien tiré .... Saru ne va donc pas me tuer "
Se dit il avec soulagement...

Quelques minutes plus tard, les trois hommes se réveillèrent l'un après l'autre sans trop savoir ce qu'il se passait.Lorsqu'ils virent Sokkâ , ils tâtèrent leur costard à la recherche de leurs armes... en ne les trouvant pas ils se levèrent brusquement, le patron dit d'une voix énervée: "Petit con! qu'est-ce que tu fous encore là? tu ferais mieux de t'enfuire en courant comme ta salle pute de soeur...."

Sokkâ soupira. Il se retrouva seul dans la ruelle et inspecta les trois hommes.

Invité

...sans demander son reste il fait comme on lui demmande!

Sokkâ grimaça mais ne dit rien.
Il se tourna vers l'autre type
"Ben quoi ? Je t'ai pas dit de partir ? T'es sourd ou quoi ? Barres toi vite d'ici !"

La jeune fille ignora superbement l'espèce d'illuminé et tout en enfilant le pull de Sokkâ suivit celui-ci en criant "C'est pas bien de menacer sa petite sœur."

Invité

"dites-moi plutôt, vous connaîtriez bien ce cartier? à vrai dire, je suis un peu perdu... "

Sokkâ se désintéressa du type aux cheveux noirs
" Bien ... Toi, là ! Tu vas t'en aller gentiment ok ?! Cette fois je ne t'amménerais pas au poste de police ... Mais je te jure que si je t'y reprend encore une fois, tu vas te retrouver vite fait bien fait derrière les barreaux OK ?!! "
Il se baissa, attrapa un pull et le jeta sur la fille
"Tiens, je te l'offre et maintenant barres toi ! Et toi aussi ! Les gars vont pas rester éternellement comme ça ."
Il fit un geste de la main pour qu'ils s'en aillent

Invité

"ah.. " -dit-il, mais il n'avait pas vraiment compris...

"On est le pape et la reine d'Angleterre, et eux c'est les rennes qui tirent notre traineau. ça s'voit pas ?"

Invité

"puis-je savoir qui vous êtes vous me semblez bien sympatiques tout les deux et éventuellement peut être qui étaient ces bon messieux?" (faisant référence au gardes du corps, un peu naivement...)

"Toi, va jouer sur l'autoroute." répondit négligemment la demoiselle. "Bon, où est-ce qu'on en était avant que cette bande de baltringues nous interrompe ?"

Invité

tout rouge de s'être retrouvé allongé sur une fille et maintenant PLEINEMENT CONSCIENT, tatsu se relève et s'excuse auprès de cette pauvre fille qu'il a écrasé: " je ah... /// euh.... pardon.. " ...enfin... tant bien que mal quoi...

"Je viens de te sauver la vie je te signale .... Si ces deux gars avaient réagi un peu plus vite, ils auraient braqué leurs armes sur toi et ce type là ...
D'ailleurs tu regardes pas quand tu marche ?"
Dit il en regardant celui-ci dans les yeux.

"Pff, quel frimeur." soupira la fille.

Sokkâ se retourna vers les deux zigotos
" Tout va bien ? "